I+HS

02/12/2014 11:13

Extrait I+HS

29/01/2014 13:31

 

Il est évident que je ne peux mettre ici l'ensemble de mon livre, mais ce passage montre que chaque étape d'analyse montre la vérité sur la monnaie !
 

Pour les plus intéressés voici un premier extrait : 

L’étalon et la masse.

 

Le poids technique et psychologique de la présence de la monnaie nous conduit à sa masse. Car sans monnaie, c’est à coup de masse que nous régresserions aux heures sombres qui ont marqué le début de notre civilisation. La masse aujourd’hui est monétaire, et en l’analysant sous une de ses formes nous allons mettre à jour un fait récurrent de notre relation à l’attribut monétaire.

Nous avons pu voir que chaque actif fait face à un passif sur le diptyque comptable. Regardons maintenant l’ensemble de la monnaie sur une région du monde : ici nous allons porter notre regard sur l’Europe. Notre étalon*(92) qui a été jugé comme fougueux plus avant, se nomme euro.

*(92) Scholie: Étymol. Et Hist. 1. Ca 1211 estalon « cheval entier destiné à la reproduction » (G. Le Clerc, Bestiaire, 1855 ds T.-L.), mais aussi Étymol. Et Hist. A. 1. Ca 1180 estalon « pieu, poteau » (A. de Paris, Alexandre, III, 4667 ds Elliott Monographs 37, p. 247), 1322 « modèle légal de mesure, représentation matérielle d'une unité de mesure » (Document ds Morlet, p. 322); 1890 adj. Mètres-étalons (Lar. 19ESuppl.).

Il est le digne successeur de plusieurs monnaies qui étaient en référence d’une masse de métal et qui se trouvaient en propriété d’une banque centrale *(93). Nous avons déjà évoqué la fin de la convertibilité dans le chapitre « voir la réalité », mais avant l’accord qui a mis fin au système précédent, il y avait, pour faire simple, une masse d’or dans le système monométalliste, actif par excellence, entre les mains des Hommes ressortant comme passif confié par Dieu, et au crédit de l’humanité. La masse monétaire était donc bien égale à la masse totale d’or en stock. Aujourd’hui la disparition du référent or oblige à bien prendre en compte les valeurs qui viennent servir de contreparties.

Au début du siècle dernier en France*(94), la masse monétaire prenait en compte l’ensemble de la monnaie, les dépôts bancaires, y compris ceux de la Banque de France, les placements dans les Caisses d’épargne, les bons du trésor, les bons des PTT, et les bons de la Caisse Nationale de l’Énergie.

*(93) Voir paragraphe « Prêt ou mutuum ».

*(94) Cf : La masse monétaire en France, 1890-1913 par Shizuya NISHIMURA et Kazuhiko YAGO.

Aujourd’hui, la masse monétaire est composée de plusieurs agrégats *(95) qui sont eux-mêmes composés de plus d’un élément. L’ensemble est l’addition de trois éléments, articulé avec un agrégat M1, celui-ci intégrant la monnaie fiduciaire*(96 et 97) auquel on ajoute la monnaie scripturale qui correspond à ce qui est en écriture sur vos comptes bancaires. Cette monnaie n’existe donc qu’en écriture.

*(95) Nota bene : Cf. Agrégat d’aggrégatum : chose réunie. D’aggregarere réunir assembler. Il est formé sur la base d’un troupeau gregare du verbe grego : rassembler, réunir. De troupeau on retrouve tête de bétail ou troupeau sous forme pecus qui donne pécule ou somme d’argent (monnaie).

*(96) Scholie. Pour la confiance ou fiducia, Il est à noter que comme pour le changement de l’ancien franc vers le nouveau, les Français ne jugeaient pas utile cette action ; preuve que la confiance s’appuie sur l’habitude à une forme de monnaie. Référence page 17 : « D’une manière générale, l’objet de la réforme n’est pas compris et la plupart des Français pense que la création du nouveau franc n’était ni nécessaire, ni opportune » Histoire économique et financière de la France, Comité pour l’histoire économique et financière de la France Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie – Paris 2005 ISBN : 2-11-094804-3.

*(97) Cf. Code monétaire et financier, Titre II : La monnaie fiduciaire Article L121-1 à L121-2 pour les pièces et l’Article L122-1 pour les billets.

Pour l’Europe*(98) en juin 2013, il y avait 5 252.5 Milliards d’Euros, dont 4 373.2 Milliards € sous forme scripturale. Ensuite, viennent se rajouter M2 et M3. M2 intégrant M1 plus les “crédits à court terme”. Le crédit à court terme est formé par les comptes sur livrets, ainsi que les différents dépôts à terme inférieur à 2 ans, soit 9 120.6 milliards pour la zone Euro. M2 sans M1 est donc de 3 868.1 milliards d’Euros. M3 comporte différents placements monétaires, principalement des dépôts à terme d'une durée supérieure à 2 ans, plus entre autres, des certificats de dépôt et des OPCVM monétaires. L'agrégat M3 était de 9 808.8 milliards d’Euros en juin 2013, soit un plus de 688.3 milliards d’Euros à additionner à M1 et M2.

*(98) Cf. Les chiffres utilisés dans le présent sont tirés du bulletin mensuel de la Banque Centrale Européenne d’août 2013.

Ce qui ressort de l’ensemble, c’est que postérieurement, le fait d’avoir des mines permettait d’augmenter sa masse monétaire, aujourd’hui c’est le fait de réaliser des crédits*(99) qui favorise la montée en puissance de la masse monétaire. Voilà pourquoi la gestion des taux directeurs, même si l’influence n’est plus directement et immédiatement visible sur les agrégats, influe malgré tout à long terme sur la régulation de l’ensemble. Mais les crédits sont censés être le reflet pratiquement similaire à l’augmentation de la richesse d’un pays.

*(99) Scholie : Dans l'Union Européenne, les institutions financières monétaires sont des institutions créant de la monnaie par le biais du crédit. Cette définition comprend la Banque Centrale Européenne, les banques centrales nationales (BCN), les établissements de crédit, les organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) et d'autres institutions financières. Rèf : Règlement (UE) n ° 883/2011 de la Banque Centrale Européenne du 25 août 2011 modifiant le règlement (CE) n ° 25/2009 concernant le bilan du secteur des institutions financières monétaires (BCE/2008/32) (BCE/2011/12)

Pour vous permettre de visualiser relativement simplement, vous faites l’acquisition d’une maison à crédit, à un prix cohérent avec la réalité du marché. L’hypothèque attachée au bien devient une garantie de la créance en référence à l’achat. En effet, le travail et les matières premières sont effectivement assemblés pour se cristalliser sous forme d’une maison ou d’un immeuble qui est un bien négociable donc une richesse. Mais si les crédits servant de financement et les biens sont sans véracité avec l’ensemble économique, le tout mixé dans des outils de placements suffisamment opaques, par titrisation mélangeant la créance malsaine avec des obligations de bonne qualité, une crise peut surgir de ce conglomérat imparfait. On peut dire que le banquier escompte mal.

Il est important de comprendre que le créancier prend en gage une valeur à travers un bien*(100), ce qui remplace la garantie qu’offrait le débiteur sur lui-même jusqu’à la lex poetelia.

*(100) Cf. Livre IV, des sûretés : Article 2286 Modifié par LOI n°2008-776 du 4 août 2008 – art. 79 Peut se prévaloir d'un droit de rétention sur la chose : 1° Celui à qui la chose a été remise jusqu'au paiement de sa créance ; 2° Celui dont la créance impayée résulte du contrat qui l'oblige à la livrer ; 3° Celui dont la créance impayée est née à l'occasion de la détention de la chose ; 4° Celui qui bénéficie d'un gage sans dépossession. Le droit de rétention se perd par le dessaisissement volontaire.

De nos jours, le Code Civil en France apporte au créancier la garantie du bien en contrepartie du crédit généré par la banque. Dans le cas, par exemple des subprimes, de nos amis d’outre Atlantique, le crédit était révisable, donc suivait les taux directeurs de la FED. Comme les taux ont monté, la masse financière attachée au prêt a suivi, ce qui a provoqué une inadéquation de valeur, amplifiée par une baisse du prix des biens immobiliers. Pour sauver leurs comptes les financiers ont noyé leurs créances dans des placements sans faire ressortir les risques.

Actuellement la masse monétaire, ou le bilan de la monnaie, anciennement présenté par une contrepartie en or, est la confrontation de monnaie fiduciaire additionnée de scripturale et de placements avec des titres et autres effets financiers qui doivent permettre la réalisation de valeurs facilement et très rapidement palpables. Les trois agrégats sont donc capables de générer des disponibilités immédiatement liquides pour M1 et réalisables relativement rapidement pour M2 et M3 malgré leur implication dans des opérations d’escompte sous différentes formes.

Mais l’homme de bon sens, au final d’une véritable analyse, constate lorsqu’il reçoit ses émoluments s’il est fonctionnaire par exemple, que l’état le rémunère avec un papier qui n’est autre qu’une promesse issue d’une dette, et que ce papier n’est lui-même qu’une dette. Quelle belle finalité, que de recevoir une dette comme paiement effectif de son labeur ; un vrai trepalium*(101).

En conclusion, la masse nous montre la matrice génératrice de la monnaie, comme annoncé plus avant : la monnaie est à notre image ; ainsi dans un syllogisme relatif viennent se placer, sous forme de concept, les mots de Sénèque*(102), « Toute vertu a la modération pour base ; la modération est la vraie mesure de tout. » car ce qui est valide pour l’Homme l’est tout autant pour son image spéculaire. De fait, il faut prendre acte que l’étalon et la masse sont liés, qu’il faut donc dans l’esprit de modération éviter tous les excès dans un sens comme dans l’autre, ainsi la masse sera en conformité avec la réalité du besoin général.

*(101) Cf. CNRTL, Travail : Étymol. Et Hist. Ca 1200 (Elie de Saint-Gille, 1920 ds T.-L.). Du lat. Médiév. Trepalium « instrument de torture » (dep. 573, Concile d'Auxerre ds Blaise Latin. Med. Aev.; cf. Du Cange).

*(102) Cf. Sénèque, lettre à Lucilius LXVI.

 

 

 Vous allez trouver ci-dessous un extrait du livre I+HS portant le paragraphe lié à la psychologie:

Psychologie ou regard sur une partie de la vérité.


 

“ Il n'y a pas un seul fait de la psychologie individuelle qui ne soit un fait de psychologie sociale. Tout est social et tout est individuel. “ (M. Merleau-Ponty, Bulletin de Psychologie)


 

Ainsi comme pour le lieu, donc la société comme étant générateur du fait social « monnaie », il est impossible de pouvoir avancer en direction de la vision la plus précise de l’argent vis-à-vis de l’Homme en ignorant le plan psychologique, auquel nul ne peut se soustraire. Si l’un d’entre vous pense qu’il pense sans filtre psychologique, soit il saute ce chapitre en se condamnant à l’ignorance, forme primaire de la politique de l’autruche, soit il lit et prend acte de la possibilité d’une vérité.


 

Comme nos actes peuvent être marqués par l’inconscient, il faut pouvoir délimiter autant que faire se peut ce que ce dernier a comme références d’influences potentielles. Nos gestes, nos actions, nos réflexions de chaque jour plient ou se déploient sous la puissance de l’inconscient. Le lapsus que nous avons tous réalisé à un moment ou un autre, en est une preuve, si l’on voulait se mentir à soi-même sur l’existence de ce dernier. Pour expliciter une primo vision, nos actes dans l’esprit de Freud subissent sans aucun doute nos choix « conscients», donc « avec-science-connaissance dans l’entendement ou la raison », mais ne sont jamais exonérés de la possible participation discrète par un « surmoi » qui intime des directives dans l’axe de respect de conventions attachées au lieu et à la famille. L’action par impulsion de la part du « ça » provoque une réponse aux pulsions primaires de l’être, au besoin de reproduire, de se nourrir …. Nous devons bien visualiser, avant de continuer, que la notion de famille est à prendre au plus proche de l’être. Les parents dans la prime enfance vont marquer tout l’esprit de l’enfant, comme ces parents sont eux-mêmes les fruits d’une société imprégnée d’intersubjectivités, cultivés dans un champ d’habitus. En prenant l’image d’une photographie, ils vont impressionner l’enfant comme l’appareil photographique le fait pour la pellicule. L’enfant va donc créer un cliché qu’il va stocker dans son inconscient, pour Freud dans son « surmoi ». Le béhaviorisme avait bien compris cela, les idées connexes à ce concept ont été bien des fois utilisées pour agir positivement ou négativement sur l’être humain. Il n’est donc pas difficile de visualiser que l’adulte, agrandissement de l’enfant, aura ses clichés qui viendront influencer la composition de l’image finale de raison qui prédétermine toute décision discursive, donc non induite par les réflexes. La notion de discursif démontre bien l’action de la raison. Nous avons un mouvement d’agitation, sens induit en 1551, source CNRTL*(8) le « je », par son moi, sous l’impulsion du ça ou d’une volonté transcendantale, marque un mouvement décisionnel. Le moi va donc agiter des représentations, des noèmes, des phé-noumènes qui seront infiltrés par des clichés. Discursif vient de « discurrere » courir çà et là. La première chose amusante en voyant à travers le sens de ce terme latin est le « çà » par sa présence. Donc le mouvement décisionnel nous fait courir de « çà » et là. Le Là dans notre texte étant le surmoi, puisque le nous ou « noûs » est le moi. On peut aussi passer au terme « dis-cursif » qui nous donne un guide par sa signification, cursif vient de « cursum » curseur, mais le mot reste chargé de rapidité. Il est donc visible par une simple analyse sémantique et linguistique, par le biais de discursifs que l’être doit ralentir sa course réflexive et de réflexion pour pouvoir «inter-agir » sur son mouvement décisionnel.


 

*(8) Cf. source Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales, CNRTL.

Le Christ dans le passage Luc 20.20-26 du nouveau testament ne se laisse pas aller à la pulsion, ni à courir dans une fuite verbale. Il analyse la réalité, la vérité de l’objet « pièce de monnaie » qui se trouve dans sa main. Il regarde la pièce et voit le vrai, il peut donc dire en guise de réponse qu’il faut rendre à César ce qui appartient à César.

 

Chacun d’entre nous, en son for intérieur, donc de « forum » intérieur, au tribunal du conscient, le « je » prend conscience de la monnaie, doit par le moi confronter sa pensée sur l’objet monétaire face à sa conscience et si possible par recoupement des faits observables, tenter de délimiter l’influence de l’inconscient. Là, en ce lieu intérieur, sur la base de la traduction latine de « forum » espace libre, place publique, tribunal, en ce lieu propre à soi-même, les phé-noumènes peuvent être jugés aux regards de tous (les sens de l’entendement et du moi) : là, honnêtement, car l’on ne peut se mentir à soi. On peut décrypter les représentations chargées ou empreintes de la volonté du « ça » ou des refoulements intériorisés dans l’inconscient. Sans autre formation que l’intuition que l’on peut pressentir des pulsions, on a la possibilité d’en visualiser les plus puissantes ou au moins celles perpétuellement décriées au sein de la société. Pour les autres pulsions, un minimum de recherches sont à effectuer.

Pour éclairer le débat, j’ai choisi de m’imprégner de la pensée de Sandor Ferenczi. Il était nommé « l’enfant terrible » de la psychanalyse et représentait l’image d’un psychanalyste franc et sincère. Comme souvent, la vérité sort de la bouche des enfants, et je propose de m’appuyer sur son travail pour le sujet de l’argent.

Nous avons vu que l’argent, en terme de concept, est obligatoirement marqué par le lieu, en l’occurrence la société, puisque cette dernière est notre espace de vie. Mais la société elle-même est le reflet d’une civilisation, et au cours de l’histoire, la civilisation a substitué des intérêts au profit d’autres. Par contre, on peut remarquer que l’intérêt porté à l’argent, lui, est resté.

A la question : pourquoi ? Une des réponses possibles ressortira plus que probablement à travers le filtre de la psychologie.

Au même titre, l’être a pris conscience de son corps par l’image spéculaire qui lui permet de visualiser son corps en tant qu’étendue différente des autres mais intégré dans le même espace, que nous avons, pour la monnaie, défini comme espace sociétal. L'être a pu voir et constater l'étendue de la société et la définir comme substance ou substrat dans lequel son « être-étant» est « étendue ». Il peut constater la monnaie comme attribut de la société, attribut et non substance propre puisque l’argent ne peut exister qu’au sein même de la société : cet attribut est défini comme primordial. Par sa fluidité, l'argent liquide nourrit toutes les parties du corps sociétal comme le sang. Comme cet élément, anthropologiquement, il irrigue le corps sociétal lui permettant d’agir par ses membres en puissance. En s’appropriant la monnaie, ontologiquement, l’Homme se donne ou se charge de la puissance de la société : plus il a, plus il est puissant, et encore plus puissant si la société est puissante, par proportionnalité réflexive ou induite.

La monnaie est donc une puissance qui permet de mettre en mouvement des éléments du corps sociétal ou d’autres attributs de la société. Exemple de mise en mouvement par l’achat d’un acte alimentaire ou d’un objet prompt à le générer, la pulsion de l’être va pouvoir s’accomplir à travers la puissance de mise en mouvement de l’autre pour répondre à la pulsion alimentaire. Dans l’image qui va se représenter ou se présenter au moi, il va projeter sur la monnaie la capacité de cette dernière à répondre à ces pulsions positivement. Plus ces pulsions seront fortes, plus la puissance accordée à la monnaie sera forte.

Ainsi, l’or par exemple ayant la capacité de conservation de la valeur, l’aura aussi pour la projection. De fait, l’accumulation d’or est aussi celle de moyens de répondre à son plaisir donc à ses pulsions. On retrouve le plaisir de la rétention cher à Ferenczi, symbolique des fèces*(9). A la différence des aliments qui sont consomptibles, l’argent est fongible donc reportable sur d’autres éléments.

Sous sa forme capital, l’argent va même appuyer la projection puisqu’au même titre qu’un bien, nous allons trouver les notions abusus et usus plus fructus. Avec la jouissance de l’usus, je peux consommer les fruits, et dans mémoire collective un seul fruit du jardin de la création a coûté cher à l’humanité.

 

*(9) Nota bene : béhaviorisme voir Watson 1913 l’Homme va connaître l’argent comme répétition de valeur, à mettre en relation avec vision freudienne argent excrément.

*(9 bis) Scholie : L’Homme, même s’il tente d’avancer vers le sur-homme, est passé du stade animal-homme à homme-animal, ses besoins et ses modes ont changé. Pour certains, ils ont diminué pour d’autres augmenté, mais leurs présences restent en existence. Ainsi, l’animal marque avec son urine et ses excréments son passage ou son territoire, la monnaie dans son utilisation porte parfois au même but. En battant monnaie, par exemple, le Roi d’un pays se fait reconnaître par son visage gravé dans le métal, marque son territoire dans tous les coins et l’impose au peuple meute par l’impôt en seule acceptation de cet argent comme moyen de règlement.

Autre point portant sur l’animal au primaire psychologique, la rétention et la libéralité qu’offre la monnaie projetée en image fécale : l’argent a un pouvoir libératoire illimité, il permet d’éteindre une dette, donc de libérer d’un poids. Il est facile à l’Homme-animal de faire le rapprochement entre les deux soulagements, mis ici singulièrement sur un même axe